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Affichage des articles du avril, 2016

# Bénin: Le gouvernement veut enclencher un conflit dans le secteur des véhicules d'occasions

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Le ministre en charge des Transports a, vendredi dernier, annoncé aux acteurs de la filière véhicules d’occasions avoir instruit  la SEGUB à leur suspendre  tous virements de leurs recettes.  Ces derniers dont les caisses sont centralisées dans cette entreprise jugent cette mesure suicidaire pour leurs affaires qui tournent au ralenties depuis peu. La décision du gouvernement de faire suspendre, par la Société d'Exploitation du Guichet Unique du Bénin (SEGUB), tous virements de recettes aux structures privées de la filière véhicules d’occasions est mal appréciée. Les acteurs de cette filière jurent que cette décision verbale que le ministre de tutelle leur a notifiée,  vendredi dernier, suite à une réunion qu'il a eue d’abord avec les responsables de la SEGUB, est un coup de  poignard  que le gouvernement de la Rupture veut  leur donner dans le dos. De ce point de vue, ils souhaitent  faire l’encaissement automatique de leurs fonds au niveau de chaque parcs pour contreca

Le gouvernement est en droit de suspendre le processus de recrutements

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La suspension des concours, décrets   et autres nominations objets de controverses  fait couler beaucoup d’encre   et de salive. Presque tous les Béninois se sont trouvé   les qualités de juristes, pour analyser   cette décision du gouvernement. Mais au fond, selon le droit administratif,   une autorité administrative est habilitée à abroger   ou à   retirer   un acte. Seul   le juge annule. C’est la conviction du professeur Ibrahim Salami, professeur de droit administratif.   L’homme de droit ajoute également que l'autorité administrative peut arrêter ou suspendre le processus de recrutement d'agents. Cet éclairage de ce puriste du droit administratif se suffit pour mettre fin aux élucubrations intellectuelles   et à la pollution intellectuelle dont on semble être habitué depuis quelques jours. 

Côte d'Ivoire : Mamadou Ben Soumahoro n'est plus

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le "Waraba" est mort En malinké, on dira que "Waraba" est mort. "Waraba", c'est bien évidemment le surnom de Mamadou Ben Soumahoro. Journaliste et politicien ivoirien, il a tiré sa révérence ce lundi d'une crise cardiaque à Accra au Ghana, où il s'est installé depuis la fin de la crise postélectorale de 2011. le  décès de  Mamadou Ben Soumahoro  a été annoncé par ses enfants Daniel Viot et Lala Meïta Soumahoro. Son professionnalisme, sa rigueur et l'exigence de vérité, ont fait de lui une grande figure du journalisme dans les années 1970, et lui ont valu une nomination comme directeur de la Radio-télévision d'Etat RTI) dans les années 1980. Ancien député (2000-2011), Ben Soumahoro a milité tour à tour au Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, ex-parti unique), au Rassemblement des républicains (RDR) d’Alassane Ouattara dont il fut le porte-parole (1995-1997) et au Front populaire ivoirien (FPI de Laurent Gbagbo).

Yayi, observateur de la présidentielle en Guinée Équatoriale pour l'Union africaine

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L’ancien président béninois ne restera pas oisif pendant longtemps. Il   a été désigné par l'Union Africaine pour l'observation de la prochaine élection présidentielle en Guinée Équatoriale prévue pour le 24 avril prochain. Le choix de l'ancien président   béninois est guidé selon la Présidente de l'UA pour son action dans la consolidation de la démocratie en Afrique. Après la présidence de la République, Boni Yayi n’a pas connu un chômage prolongé. Le tonitruant ancien chef de l’Etat, selon certaines sources, Boni Yayi   a été désigné par l'Union Africaine pour l'observation de la prochaine élection présidentielle en Guinée Équatoriale prévue pour le 24 avril prochain. Selon la Présidente de l'UA, son choix est motivé par son action dans la consolidation de la démocratie en Afrique. Bien entendu, il s’agit d’une excellente nouvelle pour Boni Yayi.   Il se retrouvera aux côtés de son « ami » Théodoro Obiang N’guéma, président équato-guinéen, can

Djogbénou face au recrutement de 502 douaniers

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Le Garde des sceaux, Me Joseph Djogbénou  «Vous saurez la position du gouvernement après le premier conseil des ministres mais elle ne s’écartera pas de l’idée générale, de l’impression générale, du vouloir général. Vous savez que la fraude corrompt tout et si l’on établit qu’il y a eu fraude, il faut que l’on puisse en tirer les conséquences. Aucun Etat, aucune société, aucune communauté ne peut évoluer durablement sur la fondation de la fraude, nous allons essayer de tenir compte de toutes les situations et allons prendre les mesures qui s’imposent.» C'est en substance les propos du ministre en charge de la justice en attendant le conseil des ministres qui a lieu ce jour non pas à la présidence mais dans un hôtel de la place, apprend-ton.