Gouvernance au Bénin : Presse et justice, les maillons faibles ?
Le principe premier de la démocratie voudrait que le pouvoir exécutif soit distinct du législatif, et du judiciaire. Ce dernier, en raison du rôle nodal qui lui est dévolu, est scruté avec attention. On estime que plus il est libre, mieux ça vaut pour la démocratie. Mais sa crédibilité s’apprécie aussi à l’aune de la qualité des personnes qui l’animent. Sont-elles vertueuses que la justice s’en porterait bien. Sont-elles plutôt cupides et corrompues que tout s’écroule. L’Etat de droit n’est alors plus qu’un idéal chéri sans certitude de le conquérir. La justice béninoise est-elle au diapason de ses responsabilités ?