Désignation de Lionel Zinsou : « C’est un complot contre le peuple béninois », dixit Alexandre Hountondji
La désignation de Lionel Zinsou, Premier ministre du Bénin,
pour être le porte-étendard des Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE) à
la présidentielle 2016 n’est pas du goût d’Alexandre Hountondji, ancien conseiller
politique de Boni Yayi. Invité dimanche dernier sur l’émission « Cartes
sur table » de la radio Océan FM, l’homme n’a pas fait dans la dentelle. Lire un extrait de ces déclarations.
« Nous vivons des situations extrêmement grave de
l’histoire politique de notre pays vous. Toute la noblesse de la nature tient à
ses principes et lois. La légitimité et la légalité d'une décision d’un groupe
politique tiennent à ses textes fondamentaux, notamment ses statuts et ses
règlements intérieurs. C'est dommage que dans une activité qui devrait nous
réunir tous membres de FCBE, certains pour des raisons obscures, en opposition
aux intérêts du Bénin et du groupe, et très certainement sous l'emprise
d’intérêts autres que ceux du Bénin se refusent délibérément d’observer les
textes fondamentaux que notre organisation s’est donné. Le conseil national des
FCBE, réunis comme une messe noire dans la grande nuit noire du vendredi 18 au
samedi 19 décembre est un grand complot contre le peuple béninois.
Un grand complot contre le peuple béninois. Ecrivez cela
quelque part. Parce qu’après, on pourrait oublier que l'un des fils de ce pays.
J’i bientôt 65 ans. Je suis médecin interniste et de santé publique. J’ai servi
mon pays depuis bientôt 35 ans. J’ai des enfants, des petits-enfants. Ce pays,
je l’aime profondément. Depuis 1966, je suis militant de mon pays. Ils sont en
train de parler. Dites-leur s’ils trouvent une tâche sur ma peau, une tâche
dans ma gestion. Ils me menacent. Ils veulent attenter à ma vie disent-ils. On
chuchote des choses, mais je suis debout. Le peuple béninois n'a jamais abdiqué
et nous n’abdiquerons jamais. Jamais. C’est une affliction. C'est une ignominie
qui frappe notre pays de plein fouet. Dans les pays où la majorité
présidentielle ne s'est pas entendue, ce sont des affrontements après. Je ne le
souhaite pas pour mon pays. J’aime trop ce pays. Mon père et ma mère sont
d’ici. Mes aïeux sont d’ici. Mon combat est simple. C'est le combat d'un
petit-fils du terroir. J'appelle le meilleur pour mon pays. Je souhaite le
meilleur pour mon pays. Nous avons créé notre outil politique en 2007, mais
nous étions déjà en politique à travers l’UBF. Nous sommes venus avec nos
camarades. »
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