« Sébastien n’a rien à faire en politique », dixit Gabriel Ajavon

Gabriel Ajavon étale son amertume face à la candidature de son frère 

Au sein de la fratrie  Ajavon, la candidature de Sébastien à la présidentielle dernière reste sujette à controverse. Invité à se prononcer sur l’actualité politique liée à la gestion du pouvoir par Patrice Talon, Gabriel Ajavon ne s’est pas privé de faire observer que son jeune frère serait un piètre président de la République s’il était élu. C'était dimanche 19 juin dernier.

« Mon frère [Sébastien] n’a rien à faire en politique. Il ne fera pas mieux que Patrice Talon ». C’est la fatwa  osée de Gabriel Ajavon, frère aîné de Sébastien Germain Ajavon, lui-même candidat à la dernière élection présidentielle.

Pour ce candidat malheureux à la présidentielle dernière, son jeune  frère, Sébastien, détient déjà le pouvoir économique et contribue significativement au développement national. Il serait, constate-t-il, une erreur politique que de lui confier en addition à son empire financier le pouvoir d’Etat. En clair, pour ce membre des 25 candidats ayant soutenu Patrice Talon au second tour, il n’est pas responsable pour un peuple de concentrer dans la main d’une seule personne plusieurs pouvoirs. « Car, plus l’homme a de pouvoir, plus il devient fou », a-t-il conclu.

Déjà pas trop clément avec le mode de gestion de Patrice Talon, celui qui a appelé à voter pour le chantre du Nouveau Départ  en mars dernier observe que le peuple a perdu son enthousiasme de voter pour l’actuel locataire de la Marina. Selon lui, si la présidentielle devrait avoir lieu dans un court délai, même avec 150 milliards, Patrice Talon ne serait plus élu président de la République du Bénin.

Mieux, Gabriel Ajavon confesse que son jeune frère [Sébastien], qu’il porte bien en admiration, ne pourra pas mieux gérer le Bénin que Patrice Talon. Il fait remarquer que Patrice Talon a annoncé avoir quitté le monde des affaires pour se mettre au service de la République, et pourtant sa gestion du pouvoir, depuis environ trois mois, souffre de quelques déchets. En tout, il attend les 100 jours de règne de Talon pour exprimer formellement ses critiques vis-à-vis de sa gestion de la chose publique.